Nous savons que la plupart des historien-nes produisent des données de recherche sous forme de texte ou de tableurs. Retenons pour cet atelier le cas des tableurs. D'ailleurs les bases de données réalisées de manière empirique et sans formation sont au final des tableurs avec interface graphique de saisie.
La question posée en termes de défi à l'atelier est: ces données sont-elles irrémédiablement perdues après la recherche ou pourrait-on rendre ces données FAIR - i.e. réutilisables pour d'autres recherches et écrites dans des formats accessibles par les machines (et donc pas seulement lues sur un site web) ? Comment remettre les données dans le circuit, tant pour les chercheur-es eux-elles mêmes que pour les autres chercheur-es et le public ?
Le défi relevé dans cet atelier vise à réfléchir, collectivement, aux réquis des principes
FAIR appliqué à histoire. Quelles sont les conditions pour rendre les données de la recherche (dans ce cas des données semistructurées) accessibles dans le sens d'un processus de repliquabilité de la production des connaissances et de réutilisation pour de nouvelles recherches ?
Les réponses à ces questions n'existent pas toutes faites, l'objectif de l'atelier est de construire ensemble des bonnes pratiques à ce sujet, tout en partant de l'expérience du projet symogih.org et autour des applications OntoME de modélisation des connaissances et Opentheso de gestion de vocabulaires contrôlés.