* Support de présentation : TD qgis niveau 2
Aller plus loin avec QGIS
Session de formation adressée aux membres du LARHRA, formation conçue par C.Butez, mise et jour
2017 et animée par H. Parmentier une journée.
Objectifs
Après une session d'initiation aux SIG et au logiciel QGIS l'idée est d'aller plus loin dans l'usage du logiciel, commencer à manipuler certaines fonctions d'analyse spatiale, de géoréférencer des cartes ou plans, de tester l'édition de données géographiques.
Supports
Outils
Logiciel GIMP : Outil d'édition et de retouche d'image et est diffusé sous la licence GPLv3 comme un logiciel gratuit et libre. Il en existe des versions pour la plupart des systèmes d'exploitation dont GNU/Linux,
OS X, et Microsoft Windows.
Logiciel QGIS : Système d'Information Géographique (SIG) convivial distribué sous licence publique générale GNU. C'est un projet officiel de la fondation Open Source Geospatial (OSGeo). Il est compatible avec Linux, Unix, Mac
OS X, Windows et Android et intègre de nombreux formats vecteur, raster, base de données et fonctionnalités.
Programme
Questions / rappels sur la session 1
Le géoréférencement d'image
Principes
Image d'une portion de la surface terrestre munie de coordonnées géographiques précises.
La géolocalisation ou le géoréférencement consiste à indiquer un nombre suffisant de points sur l'image que l'on souhaite utiliser dans le SIG.
Une géolocalisation soignée permet une rectification de la carte pour avoir une parfaite proportionnalité avec le terrain.
Nécessité de choisir le niveau de précision (échelle choisie pour l'utilisation des données) et le SCR : Système de coordonnées.
Géoréférencer
Commencer le travail de géoréférencement de la carte dans QGIS
Raster > Géoréférencer
Fichier > Ouvrir un raster puis choisir une image raster à géoréférencer (plan, carte, photographie aérienne…)
Sélectionner un SCR, s'aider du filtre pour sélectionner par exemple Lambert 93 IGNF: LAMB93 epsg:2154
Relever des coordonnées avec Géoportail
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Possibilité de choisir les couches les plus adaptées au relévé des coordonnées
Dans Réglages choisir le système de coordonnées (géographiques ou projetées)
Utiliser la cible coordonnées du curseur pour pointer et relever les x et y
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Poursuite du travail dans QGIS
Éditer > Ajouter un point pour créer des points de contrôle
Avec l'outil, positionner le curseur à l'endroit repéré et cliquer sur la carte pour indiquer les valeurs x et y des coordonnées auparavant relevées dans GéoPortail.
Éditer > Enlever un point pour enlever un point ou déplacer le point en cliquant dessus et en le tirant pour le déplacer
Fichier > Enregistrer les points de contrôle pour sauvegarder les points
Déclarer dans Paramètres les paramètres de transformation en précisant :
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le mode de ré-échantillonnage plus proche voisin
le nom du raster de sortie
le SCR cible 2154
Cocher les cases Charger dans QGIS lorsque terminé et Employer 0 pour la transparence
Lancer la procédure de transformation avec le bouton représentant la flèche verte Commencer le géoréférencement
Le raster géoréférencé s'affiche dans QGIS
Géoréférencer avec une orthophotographie
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La vectorisation
Modélisation
Étape de réflexion sur la modélisation de l'espace géographique ou d'un phénomène
Concevoir la structuration des tables attributaires de quelques couches .shp des trois types : points (par ex: adresse…), lignes (par ex: routes…) et polygones (par ex: bâtiments…)
Création d'un .shp
Dans QGIS : Couche > Nouveau > Nouvelle couche shapefile puis indiquer le système de projection, le type d'entité point, ligne ou polygone
Ajouter les champs et leur type pour la table attributaire avec Nouvel attribut
Choisir l'emplacement du fichier
Éditer une couche
Sélectionner la couche pour la rendre active puis Couche > Basculer en mode édition, le bouton représentant un crayon est alors enclenché.
Utiliser alors les boutons d'édition Créer des entités, Modifier des entités et remplir parallèlement la table attributaire
Selon le type d'entité de la couche (point, ligne, polygone) l'outil Créer est différent.
Pour arrêter l'édition, faire de nouveau Couche > Basculer en mode édition
La table attributaire s'édite de la même façon
L'édition topologique
Pour éditer des géométries vecteurs de manière optimale (pas de chevauchement, gérer le suivi des contours d'une autre couche ou d'un autre objet de la même couche…) il faut définir le rayon de tolérance d'accrochage.
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Pour cela aller dans Préférences > Option d'accrochage. La liste des couches s'affiche. Cocher la couche désirée pour activer l'accrochage sur celle-ci, tester une valeur de tolérance à 20 pixels pour commencer.
Lors de la saisie d'une nouvelle entité, le tracé vient se coller à celui des entités de la couche activée pour l'accrochage en fonction de la tolérance d'approche/d'accrochage définie. La limite entre les deux entités est alors exactement au même emplacement dans l'espace.
L'option Activer l'édition topologique permet d'éditer en gardant des limites communes entre polygones
L'option Activer l'accrochage sur les intersections permet d'accrocher les nouveaux nœuds sur une intersection entre les autres couches même si il n'y a pas de nœud à cette intersection.
Import de kml
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Commencer par choisir le système de coordonnées (géographiques ou projetées) dans Réglages
Outil Dessiner sur la carte > Créer un croquis et créer les entités désirées. Double clic pour terminer l'édition d'une entité.
Une fois l'édition terminée, choisir exporter mon croquis > sur mon ordinateur pour enregistrer les fichiers .kml. Points, lignes, et polygones s'enregistrent dans des fichiers distincts.
Dans QGIS > Ajouter une couche vecteur > choisir le fichier .kml
Fonctions de requête et outils d'analyse spatiale
Mise en page et exportation des cartes
Rappel symbologie
Pour gérer la symbologie d'une couche, faire un clic droit sur la couche puis Propriétés > Style
Rappel sur la création des points proportionnels, deux solutions :
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Rappel sur la mise en page d'une carte avec le composeur d'impression
Projet > Nouveau composeur d'impression.
Intégrer tous les éléments indispensables à la carte : Titre, légende, orientation, échelle, sources, nom et dates de réalisation, carton éventuel par l'ajout d'une “frame”.
Exportation de la mise en page : Composeur > Exporter comme image. Il est préférable d'exporter en PNG lorsqu'il s'agit de vecteurs et en JPEG lorsque le projet contient des rasters.
Hervé Parmentier, Université de Lyon,CNRS, ENSL, EVS et LARHRA, mise à jour du 23/02/17